04 mars 2012

CAE simulation

19 décembre 2011

Gérer les anniversaires de vos clients

08 mai 2010

Yes, I am a Toastmaster CC

Depuis bientôt un an, je suis membre actif de Toastmasters Outremont.
Hélas en France, ces club n'existent pratiquement pas !
Je suis maintenant un communicateur compétant (CC) car, j'ai fait 10 discours


03 mai 2010

Yuki

Yuki est ma voisine japonaise, on a dansé la salsa ensemble
Mais je ne savais pas qu'elle était musicienne depuis l'âge de 4 ans !
Pour en savoir plus, je lui ai fait un site wwww.yukiisami.com allez voir !

02 mai 2010

Il n'y a pas de pilote dans l'Europe

Edgard Morin explique la crise actuelle.
C'est comme une histoire de couple, on veut bien des avantages d'une Europe forte, mais on ne souhaite pas les inconvénients.
Et cela manque d'un vrai chef d'orchestre qui conduit le tout !

15 avril 2010

Dans la publicité...

C'est coll comme métier, Non ?

13 avril 2010

Discours N°9 La manipulation

31 mars 2010

Pire que France telecom il y a Bell Canada

23 mars 2010

L'amour rends aveugle

03 mars 2010

Bel article de Libération

Dans Les Stratégies Fatales, le philosophe Jean Baudrillard s’attaque avec une ironie lumineuse à cette notion périmée: “Vive l’objet sexuel, proclame-t-il. Vive la séduction!”. Dans notre culture, il est depuis des siècles si mal vu d'être un "objet" que le sujet est considéré comme le seul statut digne d'un être humain. Et si c’était faux?, suggère Baudrillard. "La séduction est païenne, l'amour est chrétien. C'est le Christ qui commence de vouloir aimer et se faire aimer. La religion devient affect, souffrance et amour, ce dont n'avaient cure les cultures et mythologies archaïques et antiques, pour qui la souveraineté du monde réside dans le jeu réglé des signes et des apparences, dans les cérémonials et les métamorphoses, donc dans des actes de séduction par excellence." Pour Baudrillard, l’objet n’est ni passif, ni faible, au contraire. Il possède le pouvoir réel. Celui de séduire, de conquérir, mais aussi de détruire, par l'ironie, en n'offrant rien d'autre qu'un simulacre de la soi-disante passivité (fragilité, vulnérabilité) à laquelle on voudrait l'assigner.
Faussement offerte, la femme-objet renverse le rapport de domination, en disparaissant derrière une image trompeuse. Elle n'offre finalement rien d'autre que l'illusion d'être disponible et les spectateurs sont ridiculisés par cette image qu'elle renvoie en miroir : "Vous désirez mon corps? Je ne vous offrirai donc rien d'autre que cela". Les voilà pris au piège, anéantis, ridiculisés. Pour donner un exemple: la plupart des strip-tease sont des jeux de dupe. Ceux/celles qui vont dans les clubs hurler ou miauler devant des gogo siliconées/anabolisés n’en ressortent pas triomphant(e)s. Car le spectacle de l’effeuillage ne fait jamais que leur renvoyer en miroir une image pathétique d’eux(elles)-mêmes. Qui est le plus nu, finalement? Les spectatrices hystériques ou les Chippendales? Les voyeurs à la langue pendante ou les gymnastes de pole dance? Méfiez-vous du regard que vous jetez aux mini-jupes. C’est ce regard qui est obscène, pour peu qu’il salisse ce qu’il touche.

02 mars 2010

S'amuser d'un rien

23 février 2010

La vie privée, mode d'emploi

Bruce Schneier, expert en sécurité de renom, date de 2006, mais elle est toujours valable, et il vient de la publier à nouveau à l'occasion de la bévue du patron de Google :

La notion de vie privée nous protège de ceux qui ont le pouvoir, même si nous ne faisons rien de mal au moment où nous sommes surveillés. Nous ne faisons rien de mal quand nous faisons l'amour ou allons aux toilettes. Nous ne cachons riens délibérément quand nous cherchons des endroits tranquilles pour réfléchir ou discuter. Nous tenons des journaux intimes, chantons seuls sous la douche, écrivons des lettres à des amoureux secrets pour ensuite les brûler. La vie privée est un besoin humain de base.

(…) Si nous sommes observés en toute occasion, nous sommes en permanence menacés de correction, de jugement, de critique, y compris même le plagiat de nous-même. Nous devenons des enfants, emprisonnés par les yeux qui nous surveillent, craignant en permanence que – maintenant ou plus tard – les traces que nous laissons nous rattraperont, par la faute d'une autorité quelle qu'elle soit qui porte maintenant son attention sur des actes qui étaient à l'époque innocents et privés. Nous perdons notre individualité, parce que tout ce que nous faisons est observable et enregistrable. (…)

Voici la perte de liberté que nous risquons quand notre vie privée nous est retirée. C'est la vie dans l'ex-Allemagne de l'Est ou dans l'Irak de Saddam Hussein. Mais c'est aussi notre futur si nous autorisons l'intrusion de ces yeux insistants dans nos vies personnelles et privées.

Trop souvent on voit surgir le débat dans le sens "sécurité contre vie privée". Le choix est en fait liberté contre contrôle. La tyrannie, qu'elle provienne de la menace physique d'une entité extérieure ou de la surveillance constante de l'autorité locale, est toujours la tyrannie. La liberté, c'est la sécurité sans l'intrusion, la sécurité avec en plus la vie privée. La surveillance omniprésente par la police est la définition même d'un état policier. Et c'est pour cela qu'il faut soutenir le respect de la vie privée même quand on n'a rien à cacher.

25 décembre 2009

Fêtes de fin d'année pour les nuls

Passer les fêtes avec des amis ?

Comme chaque fin d’année, se présentent les fameuses fêtes, Noël et le nouvel an. Certains préfèrent s’y prendre d’avance et d’autres sont plutôt, dernière minute. Très peu vivent le temps des fêtes comme des jours ordinaires. D’ailleurs étant petit, vos parents vous rappelaient, comment, il peut être triste de se retrouver tout seul, le jour de Noël (message subliminal) ! J’ai accompli un certain nombre de tours autour du soleil, pour me permettre de vous faire savoir ce que j’en pense.
J’en ai vécu des fêtes vraiment ennuyantes ! Car tout est dans l’attente, plus on espère passer un moment extraordinaire, plus les chances d’être déçu vont être grandes. Il faut s’amuser ces jours là, c’est un ordre ! La société nous impose ces dates pour fêter. Fêter oui, mais pas n’importe comment, il faut trop manger, trop boire, se coucher tard et offrir des cadeaux. Au signal tout le monde s’amuse ! Gare à celui qui pense que tout le monde s’amuse, sauf lui ! Gare à celui qui vient sans cadeau, il va se sentir très mal !

Bref, l’humain a besoin pour se sentir bien, d’imiter ses congénères par peur d’être rejeté de la communauté. Ces fêtes sont purement artificielles, crées de toutes pièces au commencement, pour des raisons religieuses (entre autre pour évincer les fêtes païennes) et maintenues aujourd’hui, par le lobby puissant du système commercial international. Manipulation mondiale, s’il en est, et qui va générer des comportements de consommation massive, où des millions d’individus vont se sentir coupables (je ne suis pas capable), de n’avoir pas visité ses vieux parents, de n’avoir pas fait un assez beau cadeau, de n’avoir pas été invité (je ne vaux pas la peine).
Attention à celui qui tente d’échapper à la dictature psychologique des fêtes de fin d’année !

Maintenant, si vous décidez de vous soumettre à cette coutume moutonnière, comment passer une maudite bonne soirée ? La plupart de vos amis vont vous proposer d’axer la rencontre sur l’abondance de mets fins et de boissons. Pour moi, l’âge aidant, je ne supporte plus ce type d’excès. Je préfère ceux qui fêtent en mettant l’accent sur l’animation, j’entends par là, se rapprocher le plus possible des soirées d’antan, où l’imagination et la créativité remplaçaient avantageusement nos gadgets contemporains. Retirer vos écrans LCD, MSN, Playstation et téléviseurs, au diable la techno, MP3, en fond sonore ! J’exige une soirée avec des tours de magie, des farces sympathiques et rigolotes, des contes, des blagues, des contre-pétries de la musique jouée par un musicien (amateur), des chansons populaires, des rires et aussi de la danse (il faut bouger). Si vous partagez mon sens de la fête, alors invitez moi et je vous promets une sacrée soirée (attention pas trop d’attente) !

Pour moi la bonne recette pour bien s’amuser, c’est d’éviter les conserves et le pré digéré que nous proposent à bas coût les divers marchands.
La musique en boite CD DVD MP3, c’est bien mais avec cette technologie formidable, et face à la perfection de la réalisation, plus personne ne joue de la musique, ni ne chante. On est fasciné par ces écrans toujours plus grands toujours plus perfectionnés, on y passe ses soirées entières, mais plus personne ne fait de tours de magie, ne raconte des histoires extraordinaires sorties droit de l’imaginaire collectif, où sont donc passé nos conteurs ? Nous regardons des spectacles de variétés, où des professionnels vous donnent l’illusion que vous faites partie des leurs. Où sont passées les soirées de danses traditionnelles et familiales où des rencontres joyeuses et prometteuses pouvaient se produire en créant des liens entre habitants d’une région.
L’industrie du loisir veut nous amuser à tout prix ! Ils s’occupent pour vous de tout, sans vraiment d’ailleurs tenir compte de vos goûts et sensibilité. L’important c’est de vous distraire de ce qui est votre vie, en vous soutirant au passage pas mal d’argent. S’amuser soi même, cela ne coûte rien, il suffit de peu de chose ! Pour en finir, quelle valeur a un plat pré cuisiné qu’il y n’a juste qu’à faire réchauffer et à avaler, face à un plat préparé avec amour par un cuisinier qui a choisi un par ses ingrédients ? Je dis qu’il ne faut pas dénigrer le progrès et toutes les facilités qu’il nous procure, (je suis un fervent adepte des technologies) mais le danger de toutes ces facilités, c’est de perdre la savoir faire, si l’on abuse des ces raccourcis. D’une part la qualité des produits fabriqués en masse est très souvent inférieure à celle obtenue par un individu. Et ne plus faire soi même, contribue à la perte définitive du savoir faire, donc ensuite dépendance aux fournisseurs de biens et de services. J’ajouterai pour terminer, il y aussi la perte du plaisir de faire, de s’améliorer, et de partager avec les autres le savoir faire. Échanger vous des recettes avec vos amis ?


Pour vos fêtes alors comment s’y prendre ? Organisez la fête vous-même !

Choisissez bien vos amis, ces soirs là, prenez en qui partagent vos goûts et vos valeurs. Si vous êtes célibataire, évitez d’être entouré d’amis qui sortent en couple et qui se bécotent toute la soirée…Si vous aimez Mozart, refusez les invitations des amateurs de Tectonique.
Et si vous n’aimez pas Noël, ni le jour de l’an, restez chez vous et faites comme d’habitude, vous fêterez plus tard !


Au fait ? Aux fêtes ? Bonne Année 2010 !

Alain

06 décembre 2009

Une petite Salsa pour finir l'année ?

21 novembre 2009

Au revoir à un amour radiophonique



Kriss ou plutôt Corinne, j’ai appris ton départ avec grande tristesse, je n’avais plus de nouvelles depuis des années. Tu as été la voix qui m’a accompagné pendant des années de ma vie, de l’adolescence à ma vie adulte. J’ai passé des dimanches entiers en ta compagnie, en ayant l’impression que tu ne me parlais rien qu’à moi et que tu me connaissais. Tu étais à la fois, une grande sœur, une complice, une jeune femme désirable, une fille que j’aurais tellement voulu rencontrer. Ta façon de me parler n’avait pas d’âge, j’ai été choqué d’apprendre que tu avais 61 ans, comment une voix pareille peut elle être âgée ? Pour moi, tu avais toujours les vingt ans où par hasard, j’ai appris, tu avais fait tes débuts à la radio. Ce soir, je suis triste et je me sens un peu plus seul, comme si j’avais perdu quelqu’un de cher que je connaissais bien. Et pourtant, je ne percevais que ta voix à travers le poste radio FM! Tu avais toujours une façon rigolote, mais pas niaise de raconter les choses, il y avait toujours un mélange subtil d’humour, de culture, de sensibilité et de mal de vivre dans ta voix. J’ai vraiment vibré à chaque rencontre que j’ai eu avec toi. Tu pouvais me raconter n’importe quoi, c’était toujours charmant et drôle. Tu fais partie des personnes qui en France sont des références pour moi, ceux qu’on ne voit pas à la télé, ni dans les magasines faits pour les idiots. Tu as rempli des moments de vie de millions de gens avec ta présence chaleureuse et ce grâce à la radio. Tu sais Kriss, je n’ai jamais écrit de texte pareil pour une femme que j’ai rencontrée dans la vie réelle.

Je te souhaite bon voyage Kriss, j’aurais tellement voulu te rencontrer physiquement pour que tu continues à me raconter…. Dommage
Tu es toujours là et je vais garder précieusement avec moi les enregistrements de ta voix si rassurante qui fera toujours partie de l’histoire de ma vie.

J’espère pour ma part, rencontrer un jour, mais pas trop tard, une femme comme toi aussi intelligente avec une voix si sensible, et cette fois ci, si possible, en chair et en os.

09 novembre 2009

Il y a 4 ans déjà ....

http://video.google.com/videoplay?docid=-9113834781567034275#

05 novembre 2009

Comme cela est bien dit !

La chute d'un mur, l'essor des utopies

Voici vingt ans, tombait le mur de Berlin. Tous nos journaux bruissent de cette commémoration, qui nous rappelle fort opportunément que rien de ce que tout le monde décide ardemment n'est possible sans une décision prise au plus haut niveau. Vous souvenez-vous du sentiment d'incrédulité qui nous a tous habité ce 9 novembre 1989? Et du sentiment de liberté inouïe qui l'a immédiatement suivi ? La plupart d'entre nous n'étaient pas directement concernés par la chute du mur de Berlin; mais tous, nous avons compris autant que ressenti que ce jour-là, nous appartenions à l'histoire en marche.

Ce "grand soir" qui remet toutes les utopies en compétition, n'est pas encore arrivé pour l'éducation. Nous n'osons même plus imaginer le moment où un ministre particulèrement inspiré, ou même le directeur de l'Unesco, interviendrait en direct à la télévision avec ces quelques mots définitifs : "Ouvrez les écoles. Oubliez les livres. Jeunes et enseignants, allez vous frotter au monde et revenez quand vous en saurez un peu plus. Alors, vous aurez des trésors à partager".


Naïveté, irréalisme, voire même bêtise, peut-être. Pourtant, il fut un temps où, l'école n'étant pas encore prise dans le carcan de fer qui l'enserre aujourd'hui, il était possible de penser l'éducation autrement. Il fut des époques où, les disciplines n'étant pas encore vitrifiées par l'excès de vernis universitaire, les changements de cap, les croisements et les heureuses rencontres entre savants humanistes étaient possibles. Comenius et Grundtvig nous rappellent, à chaque fois que nous croisons les programmes européens pour l'éducation et la formation tout au long de la vie, que rien n'est écrit pour l'éternité, en matière de pédagogie, mais aussi que le temps du progrès dans ce domaine se mesure... en siècles.

extrait de Thot cursus

19 octobre 2009

Marche aux couleurs et pommes

15 octobre 2009

La vraie vie des ados sur le Net

Un très bel éditorial de Thot cursus

La vraie vie des ados sur le Net

Lorsque nous avons poussé notre premier cri, l'automobile existait déjà. Nous avons pourtant attendu 16 ou 18 longues années pour apprendre à conduire et passer un permis attestant de nos compétences. Ceux qui prennent le volant sans posséder ce sésame risquent gros face à la loi et provoquent fréquemment de graves accidents.


Peut-on comparer les outils numériques à l'automobile ? Oui, dans une certaine mesure. Pour naviguer avec aisance sur le web, mieux vaut avoir acquis quelques bonnes habitudes et des habiletés qui nous permettront d'effectuer une recherche efficace, d'éditer des ressources au format adéquat, d'évaluer les informations que nous y trouverons.

Pourtant, les hérauts des "digital natives" estiment que les jeunes générations possèdent naturellement la compétence numérique, par le simple fait d'être nées en même temps ou après l'invention du web.


Certes, les jeunes sont les champions de l'apprentissage par la tâche. Ils pratiquent assidûment l'essai - erreur, et s'améliorent en partageant leurs expériences avec leurs pairs. Et pourtant, faut-il les laisser seuls devant le web immense ? Ce serait faire confiance à une toute petite paire de rames pour traverser l'océan.


Dans nos sociétés développées, les jeunes attirent autant qu'ils font peur. Nous sommes tous un peu jaloux de leur aisance à chatter, capturer des vidéos avec leurs téléphones pour les diffuser ensuite à des milliers de personnes. Nous redoutons aussi la capacité de certains à entrer dans les systèmes informatiques et à craquer les codes qui pour nous ressemblent à la langue des aliens venus d'une autre planète. Nous ne nous reconnaissons pas en eux.

Mais lorsque nous mettons des faits et des chiffres en face des pratiques multimédias des jeunes, l'appréhension s'éloigne : finalement, ils ne sont pas si doués. Finalement, ils passent moins de temps que nous, adultes, devant les écrans. Si nous considérons les jeunes comme d'étranges mutants, c'est que nous les comparons à ce que nous étions au même âge, et pas à ce que nous sommes aujourd'hui.


Voilà l'un des grands enseignements que vous tirerez de la lecture de Thot cette semaine : les ados sont normaux. Ils ont besoin de nous pour apprendre et débattre de ce qu'ils trouvent sur le web. Ils aiment que nous les félicitions pour leurs belles photos numériques et leurs magnifiques morceaux de musique composés sans le moindre instrument. Et face à la nécessité d'apprendre, ils ont un besoin crucial de notre médiation, y compris face aux immenses savoirs disponibles sous forme numérique. Il ne s'agit pas seulement de les outiller de manière à ce qu'ils puissent distinguer le vrai du faux, l'essentiel de l'accessoire. Il s'agit surtout d'ouvrir les chemins de l'appropriation des savoirs, parfois à grand coups de machette dans la jungle du web, souvent grâce à des scénarios pédagogiques cousus main.

Cette tâche éducatrice, la seule peut-être que les adultes partagent universellement, mérite bien que nous nous penchions un peu sur les pratiques de nos ados, que nous ayons confiance en eux et encore plus en nous.

20 septembre 2009

Je joue de la guitare en public